Conférence d’Hervé Platel Impacts neurocognitifs de la musique : effets émotionnels et mnésiques : https://opencast.dsi.uca.fr/paella/ui/watch.html?id=62c74fc8-db4d-4b7c-8aca-78786b55ca5f
Catégorie : activités
En tant que réseau, Récomuses organise, coproduit ou soutient des actions visant à confronter et articuler les multiples savoirs et régimes discursifs présents dans le champ de l’éducation et de l’enseignement musical, qu’ils relèvent de la conservation patrimoniale ou de l’innovation artistique et institutionnelle. En tant que site éditeur il met à disposition la trace de cette activité par des documents pérennes librement accessibles en ligne (audio, vidéo, données…).
Conférence d’Hervé Platel
lien de la conférence d’H. Platel Impacts neurocognitifs de la musique https://opencast.dsi.uca.fr/paella/ui/watch.html?id=62c74fc8-db4d-4b7c-8aca-78786b55ca5f
Sonification du geste sportif et graphique – Conférence de Mitsuko Aramaki et Richard Kronland (Aix Marseille Univ, CNRS, PRISM, Marseille France
Voici le lien pour accéder à la vidéo de la conférence : https://opencast.dsi.uca.fr/paella/ui/watch.html?id=0fc0d3b8-7079-46a0-8920-db88a1bb9df4
Les captations audio-visuelles des Journées d’étude « l’Esprit musicien et la forme scolaire » sont en ligne !
annonce : Journées d’étude « l’Esprit musicien et la forme scolaire » 12-14 janvier 2020 à Metz (ESAL + Arsenal)
Appel à contribution : Journées d’étude l’Esprit musicien et la forme scolaire à Metz (PMD/ESAL) 12-14 janvier 2020
L’esprit musicien et la forme scolaire
co-produites par le Pôle Musique et Danse de Metz de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine (PMD/ESAL) et RéCoMuSES (Réseau Cognition Musique Société Enseignement Santé)
du dimanche 12 au mardi 14 janvier 2020 à Metz
Argument : En bon oxymore, la formule séduit et donne à penser. Mais pourquoi ? Que dit-elle et à qui ? Sur quels consensus – dicibles ou pas – fonde-t-elle sa dynamique de contradiction ? Voit-on tous bien la même chose ici et pourquoi ?
Nos journées d’étude travailleront à librement questionner l’obscure clarté qui nous tombe de cette formule.
Cet « esprit » doit-il insuffler une dose minimale de déviance chez un élève dont l’idéal serait d’intégrer parfaitement les normes d’un système éducatif ? Ou s’agit-il au contraire pour un enseignant chez qui « être scolaire » serait paradoxalement péjoratif, de rêver aux valeurs supérieures d’implication, d’autonomie, de créativité et de synthèse portées par la figure moderne de l’artiste ?
Cette « forme scolaire » offrirait-elle un cadre sécurisant – voire épanouissant – aux incertitudes de la transmission et de la réception d’un objet culturel aussi ineffable et difficile à apprivoiser que la musique ? Ou s’agit-il pour un artiste dont l’identité et le temps se dissoudraient faute de mieux dans une institution éducative, de rêver à quelque travail passionnant et libre sur son cœur de métier idéal ?
Et quel divin soupir, quelle émanation des corps de métier, quelle disposition particulière de l’intelligence attend-on d’un musicien qui a « de l’esprit » ? Ou d’un élève « musicalement éduqué » ? A quelle porte le futur enseignant de musique doit-il frapper pour trouver une formation qui ne laisse pas sa raison en jachère face aux évolutions de son insertion professionnelle ?
Et quelles sont les formes d’intervention possibles d’une « école » dans le champ de la transmission d’une expérience symbolique, esthétique ou ascétique ? Comment une école de musique marie-t-elle des savoirs faisant autorité – et lesquels ? – avec la valorisation sociale croissante de l’expérience intime des individus ? Comment unit-elle dimension universitaire et régime vocationnel ; obligation de formation normative et valorisation des positions transgressives ? Y pense-t-on en termes de distinction sociale, de rapports aux savoirs, de capital culturel, d’antagonisme entre « culture froide » et « culture chaude » ? Y pense-t-on en termes de jugement de goût, de finalité sans fin ou d’identité narrative ? En termes de mythes fondateurs, de rites de passage ou d’appartenance ? Et, dans cette « école », pense-on encore bâtir ici avec Condorcet une vérité négociée et argumentée dans une parole partageable qui permette de ne plus suivre « en esclave » la vérité révélée ou décrétée par son maître ?
Conditions de soumission
Les communications sont ouvertes à tous les acteurs impliqués dans les processus de formation en musique (chercheurs, enseignants, artistes, étudiants ; enseignement général ou spécialisé…).
Les formats d’intervention d’une durée de 15 à 30 minutes sont libres (communication de recherche empirique ou de synthèse théorique, communication professionnelle avec témoignage de pratique ou d’expérimentation sur support vidéo/audio ou avec mise en situation d’élèves en direct…) mais gagneront à prévoir leur double questionnement théorique et pratique ainsi qu’un auditoire intégrant les étudiants du Pôle Musique et Danse de l’ESAL.
Les propositions devront être transmises par courriel au comité d’organisation dont les adresses suivent, sous forme de résumé (2000 caractères maximum) accompagnées, si nécessaire, de références bibliographiques avant le 1er octobre 2019. Laurent Guirard (laurent.guirard@univ-orleans.fr); Caroline Cueille (ccueille@esalorraine.fr).
Comité scientifique
Gilles BOUDINET, Professeur des universités à l’Institut des Sciences et Pratiques d’Education et de Formation (ISPEF), Université Lumière Lyon 2
Caroline CUEILLE, Directrice du PMD, Maître de conférences associé (PAST) à l’UFR de musique et musicologie, Sorbonne Université
François GIROUX, Maître de Conférences à l’ESPE de Paris, Sorbonne Université
Gérald GUILLOT, Professeur associé à la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud à Lausanne (CH)
Laurent GUIRARD, Maître de Conférences à l’ESPE CVL, Université d’Orléans
Philippe LALITTE, Professeur des universités à l’UFR de musique et musicologie, Sorbonne Université
Chrystel MARCHAND, Professeur au CNSMDP, compositrice, docteur en musique et musicologie
Jean-Pierre MIALARET, Professeur des universités émérite à l’UFR de musique et musicologie, Sorbonne Université
Valérie OMETAK, Professeur des écoles, Docteur en musique et musicologie, Chargée de cours au Centre de Formation des Musiciens Intervenants (CFMI) d’Orsay (Université Paris Sud)
Pierre PASCAL, Maitre de conférences au Département de musique de l’Université de Lorraine
Mots-clés
Pédagogie, transmission, musique, didactique, sociologie, psychologie, esthétique, histoire de l’éducation.
Résumé court
Lorsqu’il s’agit d’évoquer la dimension réputée artistique des enseignements scolaires ou la dimension réputée scolaire des enseignements artistiques, on en vient souvent à opposer « quelque chose » de l’art et « quelque chose » de l’enseignement qui ne feraient pas bon ménage – voire s’opposeraient ou s’anéantiraient réciproquement au moindre contact.
Aussi diverses et nombreuses que soient les approches théoriques de la question (de l’éthique à la sociologie des pratiques culturelles en passant par les sciences de l’éducation, la psychologie ou l’esthétique) elles peinent isolément à dépasser ici des apories ou des dénonciations. Pourquoi ? Comment se lient ou se délient théorie et pratique lorsqu’entrent en jeu l’identité, la profession, l’adhésion ou la distinction sociale d’un individu, avec leur efficacité pratique mais aussi leurs paradoxes, leurs dissonances ou leurs ombres préservées ?
Nous questionnerons cette relation et son effet en situation d’enseignement-apprentissage en interrogeant la réception et l’usage d’un autre oxymore : l’esprit musicien et la forme scolaire.
Colloque international – L’enseignement aux non-spécialistes dans les deux premiers cycles universitaires : le cas des arts
9-10 avril 2019
Espé de Clermont-Auvergne – 36, Avenue Jean-Jaurès – Chamalières
Télécharger le programme du colloque
L’extension du principe des majeures/mineures en Licence, la polyvalence et la pluridisciplinarité de nombreux Masters (Masters MEEF premier degré, Arts du Spectacle, Métiers de la culture, Culture et Patrimoine, etc.) interrogent les différentes approches de l’enseignement des arts à des non spécialistes. Au-delà des nécessaires retours d’expériences, le colloque cherchera à dégager des principes pour concevoir et renforcer les démarches de cet enseignement artistique destiné à des groupes importants d’étudiants. L’absence de cadre théorique adapté à ce contexte oblige à dépasser le seul champ des didactiques disciplinaires au profit d’un éclairage que pourront apporter, sans s’y limiter, les directions suivantes :
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